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L'intentionnalité a un rôle central dans la perception : nous ne percevons à proprement parler que des aspects des choses, ce que Husserl appelle des esquisses, ces dernières se succédant à l'infini et

La conscience n'est pas une boîte dans laquelle entrent des images, des perceptions, etc., elle est à chaque fois une visée (la visée intentionnelle), qui est donneuse de sens. Par exemple, la perception d'une pomme n'est pas l'imagination d'une pomme, quoique l'objet visé (ou noème) soit le même : ce qui diffère, c'est la nature de l'acte de visée (ou noèse).

L'intentionnalité a un rôle central dans la perception : nous ne percevons à proprement parler que des aspects des choses, ce que Husserl appelle des esquisses, ces dernières se succédant à l'infini et requérant une loi pour les unifier. L'intentionnalité permet cela, car elle est aussi un opérateur d'anticipations qui permet à l'esprit de combler les "blancs" ou "vides" de la perception pour constituer un objet intégral pour la conscience. Par exemple, nous ne nous contentons pas d'appréhender un dos ou un profil lorsque nous observons une personne, mais nous nous attendons à ce que les caractéristiques qui sont masquées pour la perception puissent être données, et l'intentionnalité fournit à la fois une loi qui unifie les esquisses données et celles auxquelles nous nous attendons naturellement.

La réduction phénoménologique[modifier | modifier le code]

Afin de dégager les essences à partir de l'expérience commune (Husserl dit souvent « naïve ») de la conscience, Husserl procède à une suspension de cette attitude et à un retour à l'essence même de la chose en mettant de côté le particulier. C'est la voie méthodologique des différentes sortes de réduction et de l'epochè.

L'attitude naturelle[modifier | modifier le code]

Lorsque Husserl part à la recherche d'un fondement certain, il cherche une vérité apodictique. En regardant les modes de procéder des sciences, il se rend compte qu'elles sont positives et naturellement réalistes. Il en vient naturellement à se demander si l'existence du monde est, elle aussi, une évidence apodictique[4] Il se trouve que l'objectivité du monde est naïve, chaque affirmation positive sur le monde, qui n'a pas été soumise à la réduction, est prise dans ce que Husserl appelle l'attitude naturelle. 1° Husserl ne nie pas l'antériorité du monde dans chaque affirmation scientifique sur ce monde. 2° Mais cette antériorité suffit-elle à rendre l'existence du monde incontestable, indubitable ?

La réduction phénoménologique[modifier | modifier le code]

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